LOUIS XV ROI DE FRANCE

LOUIS D'OR à LA CROIX DE MALTE OU CROIX DU SAINT ESPRIT.

REALISEE SUR FLAN MIROIR.

LOUIS XV 'THE WELL-BELOVED' Louis à la croix du Saint-Esprit 1718 Lyon R2 gold (25mm, 9,84g, 6h)

Obverse : (Mg) / LVD. XV. D. G. FR. - ET. NAV. REX. 1718. Buste nu de Louis XIV à droite, laurE ; au-dessous la lettre d'atelier
Reverse : (Mg) CHRISTVS REGNAT VINCIT IMPERAT Croix du Saint-Esprit portant en cOEUr un Ecu rond de France

Ref : C.2078 G.336 Dr.508 Dy.1633 Dr.2/532
Grade : EF SUPERBE REALISEE SUR FLAN MIROIR

Coments on the condition : Ce louis est frappE sur un flan large et rEgulier. A MONNAIE EST SUPERBE AVEC TOUS SON ECLAT ET BRILLANT D'ORIGINE flan miroir.

Estimate : 20 000.00 Euros
  DIFFICULTES DE PRENDRE LA BONNE COULEUR (A CAUSE DU BRILLANT ET DES REFLETS du flan miroir) FAIRE PROPOSITIONS

MONNAIE TRES RARE (VOIR SON HISTOIRE EN FIN DE PAGE sur le site)

VENTE DU COMPTOIR DES MONNAIES ACTUELLE: US $6,376.00 AVEC DES IMERFECTIONS MAIS PAS SUR FLANC MIROIR!

LOUIS XV CROIX DE MALTELOUIS XV CROIX DE MALTE R

VENTE RECENTE MONNAIES D'ANTAN du 21.11.2013:

LOUIS XV MALTE CROIX SAINT ESPRIT

Description DE MONNAIES D'ANTAN FRANCE
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Louis XV (1715-1774) - Louis d’or à la croix du Saint-Esprit - 1718 D (Lyon)

R SUP. L4L.428-Ga.336
Au ; 9.79 gr ; 25 mm
Atelier recherché, monnaie recouverte de son brillant de frappe.

Starting Price: 3000 EUR
Estimate: 4000 EUR
 

La confiscation de l'or et de l'argent par la France au début du XVIII° siècle est une affaire peu rapportée par les livres d’histoire .. Cette confiscation fût l'œuvre du légendaire John Law (baptisE le 21 avril 1661 – décédé le 21 mars 1729).
 

Nous comptons à ce jour de nombreux travaux de référence au sujet de John Law, dont le plus vieux mais également plus célèbre est 'L'extraordinaire illusion populaire et la folie des masses' par Charles Mackay, dont la première édition date de 1841.  Quelques détails extrêmement intéressants concernant les aspects de l'or et de l'argent sont disponibles dans un livre plus récent 'Millionnaire', de JanetGleeson, paru en 1999.

Le brillant esprit mathématique de John Law lui donnait la possibilité, en calculant les cotes, de devenir très rapidement un spEculateur à succEs et d'entraîner réguliErement la 'banque' dans ses jeux de cartes et de dEs.

 Ayant dEveloppE de nouvelles théories en opérations bancaires, en particulier l'implication de la monnaie papier en parallEle à l'or et à l'argent qui de son temps Etait un élément clé du système monétaire, il devança ses contemporains européens.

 Law, Ecossais de naissance, finit par devenir Ministre des Finances en France, nommé par le duc d'Orléans, Régent du dauphin Louis XV ayant hérité du trône à un très jeune âge.  Il fut  également le fondateur et président de la Banque Royale et de la compagnie Mississipi.

La banque délivra de la monnaie papier, qui entra en compétition avec les piEces d'argent et d'or...... et c'est là toute l'histoire.

 

Ce court essai n'a aucune intention de réitérer l'histoire de l'apogée et de la chute de la célébrité du système monEtaire de Law, pouvant être poursuivie à travers les travaux mentionnés ci-dessus ou ailleurs.

L'auteur désire uniquement ici se concentrer sur les mesures prises par Law, Ministre des Finances dans les années 1720, qu'elles soient de nature légale ou autre, afin de préserver son empire de papier monnaie face à l'or et à l'argenT.
 

Law était tout à fait conscient qu'une perte de confiance envers le papier (billets de banques et actions de la compagnie Mississipi) déboucherait sur un rapatriement sécuritaire vers l'or et l'argenT.

 La suite d'évènements de 1719/20 présentée ci-dessous est issue du livre 'Millionnaire' de Janet Gleenson, référencé ci-dessus : 

1.      En dEcembre 1719, le prix d'une part de la compagnie Mississipi, ayant connu une bulle de 150 jusqu'à 10.000 livres, redescend à 7.500 livres.

2.      Law offre alors aux actionnaires un dividende de 200 livres par part et le prix grimpe à nouveau jusqu'à atteindre 9.000 livres.

3.      Les marchés s'étant ensuivis se développèrent à 15.000 livres, mais Law refusa tout crédit à des finances futures, après quoi ce prix chuta. Il révoqua ensuite son ban sur les crédits et le prix reprit quelque vigueur.

4.      Les bureaux de vente de la compagnie ouvrirent leur portes à Paris afin de tenter d'éviter des ventes 'non-régulées' et de contrôler le marché.

5.      Des 'primes', étant l'équivalent des actions que nous connaissons aujourd'hui, furent lancées avec un effet de levier de 10 à 1.

6.      Les investisseurs vendirent leurs parts dans le but de s'octroyer des primes, faisant chuter le prix de la part de 10.000 à 7.000 livres.

7.       L'or et l'argent physiques furent drainés des coffres des banques dans la mesure où les investisseurs, anticipant une fin de la bulle, vendirent leurs parts et se tournèrent à nouveau vers le physique.

 8.      Avant fin 1720, quelques 500 millions de livres en or et argent furent dirigées hors du pays, en direction de Londres ou ailleurs.

9.      En France; l'inflation s'accentua et le prix des terres augmenta de près de 400% dans quelques régions. Le prix de base du pain augmenta lui de 500%, passant de 1 à 5 sous en l'espace d'un an.

10.  Etant cependant favorable au marché libre, Law décida que le temps était venu de mettre en place une intervention des plus rapides.

11.  Law fit passer une loi bannissant l'exportation des pièces et lingots d'or et d'argent.

12.  Le public se tourna vers l'acquisition de diamants, de pierres précieuses et de bijoux afin d'échapper au papier (aux livres et aux parts).

13.  L'achat de diamants, de perles et autres bijoux, ainsi que le fait de les porter sur soi, fut ensuite interdit.

14.  Les investisseurs se tournèrent ensuite vers l'achat de vaisselle en or ou argent, ainsi que vers d'autres objets similaires.

15.  Fut ensuite imposé un ban sur la production et la vente de produits dérivés de l'or ou de l'argent, à la seule exception d'objets religieux.

16.  Le prix des croix et calices flamba, jusqu'à ce que leur usage se voit lui aussi interdit.

17.  Law annonça que la Banque Royale était sur le point d'être rachetée par la compagnie Mississipi au prix de 9.000 livres par part et ferma ensuite les bureaux de vente de la compagniE.
 

18. Le prix des parts chutERENT de 9.500 à 7.800 livres.

19.  Le 27 février, Law ordonna la confiscation de tout l'or et l'argent possédé par le public en échange de livres papier, introduisant des mesures pénales en cas de refus.

20.  Des informateurs furent récompensés pour toute information quant aux rebellions éventuelles, et les agents du gouvernement se virent accorder le droit de fouiller toute propriété privée en quête d'or et d'argent.

21.  Quelque deux semaines plus tard, Law revînt sur sa décision, ré-ouvra le bureau de vente de la compagnie tout en maintenant le prix de vente à 9.000 livres. Il était urgent de vendre des parts afin d'acquérir des livres.

22.  Law donna naissance après plusieurs mois à un système monétaire entièrement basé sur le papier.

23.  Law était allé un peu trop loin et son support politique commença à se disloquer.

24.  Une vague conséquente de crime se développa alors que les pertes conduisaient vers la pénurie, la difficulté financière et la famine.

25.  En mai 1720, quelques 2,6 billions de billets de banques avaient déjà été imprimés.

26.  Law décida de réduire le prix de ses parts de 9.000 à 5.000 livres.

27.  La valeur des billets de livres se vît également réduite de 50%.

28.  Après trois jours de révolte, Law se résigna, et Orléans restaura la valeur des parts et des billets de banque à leur niveau précédent. 

29. Quelques jours plus tard, les limitations quant à la possession d'or et d'argent furent assouplies, mais personne n'en possédait déjà plus.

30.  Les pièces d'or et d'argent ne représentaient plus uniquement que 2% de la monnaie en circulation.

30.  Les pièces furent rationnées et le gouvernement organisa des incendies publics de billets de banques dans l'espoir de restaurer quelque confiance envers ces derniers, démontrant ainsi au public qu'il en réduisait la quantité en circulation. Il est inutile de préciser que tout ceci ne porta aucun fruit.

31.  Sur le marché des échanges internationaux, la livre sterling passa de 39 à 92 livres en l'espace de six mois.

32.  De grandes quantités de pièces de cuivre furent produites afin de remplacer le manque de pièces en circulation.

33.  
Les banques, cependant, ouvrirent sporadiquement leurs portes à de longues files d'attentes de gens espérant échanger leur monnaie papier contre de l'or ou de l'argent.

 

Law finit par s’exiler.

 

Les points communs avec le système global de monnaie fiduciaire que nous connaissons aujourd'hui  délivrent une vision d'ensemble sur l'ampleur que cette situation pourrait prendre au cours des années à venir.

 

L'on peut bien entendu s'imaginer que bon nombre des mesures entreprises par Law ne seraient pas acceptables de nos jours, mais un effondrement global du système monétaire PROBABLE pourrait entraîner bien des surprises.

 

L'histoire ne se répète que rarement, mais se prend souvent à rimer, pour paraphraser le fameux mot de Mark Twain.

 

Quel est le problEme avec les dettes ?

Un observateur intergalactique de notre monde ferait certainement ce constat : le mécontentement et l'agitation sociale rEgnent partout sur la Terre. Il se poserait aussi la question : mais pourquoi cela ?

L'une des principales raisons de la paralysie de toutes les activités est certainement le surendettement. Les affrontements entre les partisans d'une stricte discipline budgétaire dite d'"austérité" (avec pour objectif : aucun nouveau déficit budgétaire) et les promoteurs de plans de relance financés par de nouveaux déficits budgétaires sont toujours d'actualité.

Récemment, ce sont les partisans de la relance à tout prix qui ont repris le dessus et, dans la Zone euro, ce sont en particulier les pays latins qui considèrent le recours aux déficits budgétaires comme la meilleure stratégie. Leurs modèles étant les Etats-Unis et le Japon.

Après tout, en quoi la dette serait-elle si mauvaise, si elle stimule l'Economie et crée des emplois ?

Pourquoi faut-il se méfier de la dette ?
Après tout, en quoi la dette serait-elle si mauvaise, si elle stimule l'économie et crée des emplois ? Ou si la banque centrale finance la dette publique par l'achat d'obligations d'Etat ? Le graphique montre, sans avoir besoin de beaucoup d'explications, ce qui est si mauvais.

Il y a 80 ans le niveau de la dette, en pourcent du PIB, n'était pas encore aussi élevé qu'aujourd'hui.

Il concerne les Etats-Unis, mais il est le même pour la Zone euro, le Japon, le Royaume-Uni et de nombreux autres pays industrialisés. Le total de la dette financée sur les marchés de crédit a uniquement augmenté dans l'après-guerre. Il y a 80 ans le niveau de la dette, en pourcent du PIB, n'était pas encore aussi élevé qu'aujourd'hui -- mais on n'était qu'au début de la Grande dépression mondiale.

Les banques centrales comme la Bundesbank demandent à rapatrier leur or des coffres américains et français.

Ce qu'elles ne savent pas, c'est qu'elles risquent fort de ne jamais revoir leurs lingots !

 

Aujourd'hui, le niveau de la dette est encore plus élevé et le recours au aux dépenses déficitaires faisant consensus, il continuera inévitablement d'augmenter. Selon l'agence Standard & Poor's, les niveaux les plus élevés se trouvent aux Etats-Unis, au Japon et en Italie.

La dette entraîne les troubles sociaux 
L'incontournable "service de la dette" a déjà conduit des pays entiers à la faillite. Par exemple le ratio dettes/PIB est tellement haut dans la périphérie sud de la Zone euro qu'il n'existe plus aucune marge pour lutter contre le chômage catastrophique des jeunes. Vivre sans avenir conduit automatiquement à des troubles sociaux graves.

Avec un niveau "normal" de taux d'intérêt de 2%, c'est 75% des recettes fiscales japonaises qui seraient captées par le remboursement des intérêts de la dette. Aux Etats-Unis, une augmentation des taux de 2% provoquerait une augmentation des intérêts payés sur la dette de 1 000 milliards de dollars par an. Le nombre d'Américains qui dépendent de l'aide alimentaire du gouvernement augmenterait rapidement des 47 millions actuel à 50-60 millions. Mais laisser les taux à 0% pourrait apporter des inconvénients encore plus grands.

A long terme, il n'y a pas de solution au problème du surendettement. Faire des dettes au détriment des générations futures est irresponsable et conduit automatiquement à la prochaine grande dépression. La douceur de vivre à crédit est une drogue dangereuse. L'investisseur doit absolument trouver un "abri sûr" pour son capital.