Fils d'un tailleur de pierres, Injalbert est orphelin de mère à la naissance. Sa première œuvre est le tympan de la chapelle du Bon-Pasteur à Béziers. Il reçoit le prix de Rome de 1874 pour La Douleur d'Orphée. Il expose Le Christ à l'Exposition universelle de Paris de 1878. Il obtient un grand prix à l'Exposition universelle de 1889.

Il est professeur à l'École des beaux-arts de Paris. Il animera les cours de sculpture pour jeunes filles et aura comme élève Raymonde Martin (1887-1977).

Injalbert est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1905 et promu commandeur de la Légion d'honneur.

Il est inhumé au cimetière vieux de Béziers.

Dernièrement, les Amis de Paulhan organisaient une conférence dédiée au grand sculpteur héraultais Jean-Antonin Injalbert, né à Béziers en 1845. Le conférencier Thierry Murat, pendant plus deux heures, a narré, grâce à un diaporama d'une grande richesse historique, ce que furent la vie et l'œuvre de cet artiste de renommée internationale. Il rappelait entre autres au public qu'il fut Prix de Rome en 1874. Jean-Antonin Injalbert a été l'auteur de centaines d'œuvres, notamment à Paris : statues du pont Mirabeau, sculptures du pont Bir-Hakem, fronton du Petit Palais… sans oublier celles de Béziers : le Titan au jardin des poètes et Pézenas, avec le monument de Molière. Après la guerre 14-18, Jean-Antonin Injalbert reçoit de nombreuses commandes pour des monuments aux morts de sa région natale héraultaise : les communes de Laurens, Lamalou-les-Bains, Cournonterral et surtout Paulhan, qui peut s'enorgueillir d'avoir l'une de ses œuvres majeures de la région. L'artiste est également l'auteur de bustes républicains ou bustes de la République ou encore 'bustes de Marianne' qui sont et restent un des symboles fort de la République. Cette conférence extrêmement riche d'histoire a passionné les nombreuses personnes présentes, et ce, malgré le mauvais temps qui sévissait en cette fin d'après-midi.