INTAILLE ou sceau d' EPOQUE ROMAINE de la SEPTIMANIE, Premier Siècle avant JC, sur CORNALINE, 42mm x 32, ayant vraisemblablement appartenu à P. CRASSUS ,cerclage or récent, estimée à 800 000 euros.
Quand les légions romaines, en particulier la 7ème légion de P.CRASSUS (attesté par les 7 bâtons du bouclier à gauche sous la tête du cheval), « pacifieront » la Gaule, les Bituriges vibisci accepteront volontiers les vainqueurs, car l'ordre favorise le commerce. Ils ne se fourvoieront pas avec les guerriers « chevelus » de Vercingétorix. S'ils se montrèrent à Rome pour le triomphe, à la suite de Jules César et de Publius Crassus, chef des légions conquérantes, ce fut à titre de marchands, pas de vaincus
Un certain nombre d'impuretés apparaissent sur le plus grand agrandissement qui ont fait croire à un texte sur le bouclier.
Dans la légion, à tous les niveaux, les enseignes ont une très grande importance. Elles donnent le signal du combat et permettent aux soldats de reconnaître leur unité. Chaque manipule, chaque cohorte a son signum. Marius, en outre, donne un emblème commun à la légion, l'aigle (aquila), qui se superpose aux autres signa. La cavalerie possède un étendard nommé vexillum. On reconnaît à droite une enseigne avec l'aigle (aquila).Il n'y avait qu'un aquilifer pour chaque légion. L'aigle d'argent fut adopté comme enseigne de la légion à partir de Marius, parenté avec Jules César. Les enseignes sont l'objet d'un véritable culte. Le déshonneur suprême est d'abandonner les signa aux mains des ennemis vainqueurs. On livre parfois une autre bataille pour les reprendre. |
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Pour clore une discussion et pour répondre aux remarques, ce camée est en pierre de dureté 7 à 8, et non de verre. Il est brillant dû au fait qu'il a été lustré sur une face , mais est mat de l'autre côté. Il a passé deux essais très simples initiés par un physicien-chimiste et minéralogiste de l'université des Sciences de Montpellier, qui est également un vice-président du club de Numismatique de Sète. Le premier essai est la dureté, il ne se raye pas avec le couteau, mais avec le diamant et l'émeraude. Le deuxième essai est qu'il n'attire pas de petits morceaux de papier quand il a été frotté avec de la laine. En d'autres termes, le verre frotté avec de la laine attire le papier grâce à l'électricité statique. A l’examen microscopique il n’y a pas non plus de doute, on y voit le travail de gravure manuel et les multiples imperfections du stylet du graveur dans une infinité de détails.
To close a debate and to answer the sometimes acid remarks of unquestionable Ebayeurs, this cameo is well stone of it hardness 7 to 8, and not glass. It is that it is brilliant owing to the fact that he was glossed on a face, but is chechmate on the other side. It passed to two very simple tests initiate through a physicist chemist and mineralogist of the university of sciences of Montpellier, which is also a vice-president of the Club of Numismatics of Sète. The first test is hardness, it raye not with the knife, but with diamond and emerald. The second test is that it does not attract small pieces of paper when it has been just rubbed with wool. In other words, glass rubbed with wool takes care of static electricity and attracts paper.With the microscopic examination there is no either doubt, one sees there the manual work of engraving and the multiple imperfections of the stylet of the engraver in an infinity of details.
Jusqu’en 57 av. J.-C., les rapports entre Celtes et Romains furent surtout commerciaux. Quand César envoya la 7 ème légion de Publius Crassus hiverner près d’Angers, les Vénètes (la plus puissante tribu de la région) comprirent que l’intention du général romain était de parachever la conquête de la Gaule et de conquérir l'Armorique. Mais les Vénètes ne tenaient pas à renoncer à leur indépendance. Ils emprisonnèrent donc les émissaires de Crassus, chargés de la réquisition des vivres et, en 56, soulevèrent l’Armorique. Aussitôt César intervint. Septimanie vient du nom de la 7ème légion romaine qui y était postée en Languedoc Roussillon. Le chiffre 7 (7 bâtons sur le bouclier du centurion de gauche indique qu’il s’agit de la 7 ème légion et donc que cette intaille a pu appartenir au général Publius Crassus, sous toutes réserves). Le général Publius Crassus a fait partie en 60 avant JC du premier triumvirat avec CESAR et POMPEE. Celui qui portera ce sceau pourra se prévaloir de la légitimité sur la septimanie.
Six mille crucifiés
L'histoire de Spartacus et de sa grande guerre servile est célèbre, et a même été portée au grand écran. L'épopée du jeune combattant et gladiateur thrace qui entraîna dans sa révolte un océan d'esclaves de toutes origines, qui menaça un temps la suprématie de Rome et fit souffler un vent de liberté sur la multitude asservie est relatée par les yeux d'une poignée de témoins qui purent échapper à la vengeance implacable du proconsul Crassus. Ce même Crassus qui fit crucifier 6000 des fugitifs le long de la Via Appia, pour que l'image des suppliciés s'imprègne dans les esprits autant que l'odeur des corps en décomposition, terrorisant les générations futures.
César désirait obtenir le consulat. Il n’avait que deux rivaux, Pompée et Crassus. Il conçut le projet de les réunir au sein d’un triumvirat, afin de posséder le pouvoir plus rapidement. Ils étaient ennemis : César entrepris alors de les rapprocher. Mais Caton et Cicéron n’y furent pas trompés ; ce dernier mis tous ces efforts pour détourner Pompée d’une liaison qui pouvait être dangereuse à ses intérêts comme à sa gloire. Il perdit l’amitié de Pompée et se fit un ennemi de César. Alors se forma cette ligue connue sous le nom de « premier triumvirat » vers l’an 60 avant JC. Les triumvirs dissimulèrent d’abord leur intelligence, affectant même d’être quelques fois d’un avis différent. Mais les effets de cette réunion du génie ne pouvaient rester longtemps cachés. Grâce à cette alliance Pompée put obtenir la ratification des actes de son généralat, qu’il n’avait pu obtenir l’année précédente. César quand à lui devint consul comme il le désirait et proposa des lois agraires, c'est-à-dire des lois admettant les plébéiens au partage de l’ager publicus. Mais le triumvirat cessa d’être un mystère lorsqu’on vit Pompée épouser Julia, fille de César. C’est ainsi qu’il devint le gendre de celui qu’il avait si souvent appelé son Egisthe. Pompée ne tarda pas à justifier les craintes de Caton. Il remplit Rome de troupes et se rendit à force ouverte maître de toutes les affaires…
Until in 57 front. J.-C., the relationship between Celts and Romans were especially commercial. When César sent the 7th legion of Publius Crassus to winter close to Angers, vénètes (the most powerful tribe of the area) understood that the intention of the Roman General was to complete the conquest of Gaule and to conquer Armorique. But Vénètes did not make a point of giving up their independence. They thus imprisoned the emissary of Crassus, in charge of the requisition of the food and, into 56, raised Armorique. At once César intervened. Septimanie comes from the name of the 7th Roman legion which was posted there in Languedoc Roussillon. Figure 7 (7 sticks on the shield of the centurion of left indicates that it acts of the 7th legion and thus that this intaglio could belong to the General Publius Crassus, under all reserves). The General Publius Crassus formed part into 60 before JC of the first
triumvirate with CESAR and POMPEE. That which will carry this seal will
be able to be prevailed of legitimacy on the septimanie. César wished
to obtain the consulate. It had only two rivals, Pompée and Crassus.
It conceived the project to join together them within a triumvirate, in
order to have the capacity more quickly. They were enemy: César then
undertaken to bring them closer. But Caton and Cicéron were not
misled there; this put last all these efforts to divert Pumped of a
connection which could be dangerous with its interests as with its
glory. It lost the friendship of Pumped and was made an enemy of
César. Then was formed this league known under the name of "first
triumvirate" about year 60 before JC. The triumvirs dissimulated
initially their intelligence, affecting even to be some times of a
different opinion. But the effects of this meeting of the genius could
not remain hidden a long time. Thanks to this alliance Pompée could
obtain the ratification of the acts of sound généralat, which it had
not been able to obtain the previous year. César when with him became
consul as he wished it and proposed agrarian laws, i.e. laws admitting
the plebeian ones with the division of the ager publicus. But the
triumvirate ceased being a mystery when one saw Pompée marrying Julia,
girl of César. Thus he became the son-in-law of that which he had so
often called his Egisthe. Pumped was not long in justifying fears of
Caton. It fills Rome with troops and went to open force Master of all
the businesses...
Il n'y a que 7 bâtons, en haut c'est la laisse du cheval.
Cette gigantesque intaille, véritable scène mêlant généraux de l'armée romaine avec leurs chevaux, et personnalités civiles en toges, est d'un raffinement extrême. Elle devait servir de sceau à un général romain, dont on voit le char, sous le camée, et le personnage en premier plan. Il semble qu'il y ait une signature sur le bouclier du deuxième centurion à partir de la gauche: 7 bâtons. Toutes les missives de l'époque, courrier et autres lettres écrites sur de la peau ou du parchemin, étaient scellées avec un cachet de terre glaise, sur lequel on appliquait un sceau, puis que l'on chauffait pour le durcir. Ce cachet était de l'ordre de 15 à 20mm pour les personnalités. Pour les grands personnages on pouvait trouver ce type de sceau, généralement serti dans une bague en or.
This gigantic intaglio, true scene mixing general Roman with their horses, and civil personalities out of togas, is of an extreme refinement. It was to be used as seal to a Roman General, which one sees the tank, under the cameo, and the character in foreground. It seems that there is a signature on the shield of the second centurion starting from the left: 7 sticks. All the missives of the time, mail and other letters written on skin or parchment, were sealed with a loam seal, to which one applied a seal, then that one heated to harden it. This seal was about 15 with 20mm for the personalities. For the large characters one could find this type of seal, generally crimped in a gold ring.
Sur cette sesterce de LUCIUS VERUS (161-169), on retrouve le motif au revers du soldat nu portant enseigne et lance, comme sur le médaillon de P. CRASSUS.