Icône Byzantine de l'Église d'Alexandrie, toile sur plâtre et bois, 1-2ème siècle. On y voit des chrétiens apeurés et craintifs, avec sur la gauche ce qui semble un évêque, peut-être Pamphile de Césarée (à confirmer). format 21.5cm x 25cm.

Ces Chrétiens regardent tous dans la même direction et vers le ciel. La peinture est dans les tons rouges, verts et sépias. Les personnages sont habillés de toges romaines. Le style est du type caricature avec un semblant de réalisme, ce qui n'est pas la coutume dans les icônes de ce type, ou les personnages sont relativement anonymes, sans trait de caractère. Cette icône représente certainement le climat des premiers siècles ou les chrétiens étaient envoyés aux arènes pour être mangés par les fauves pour leur foi au Christ et en Dieu .(ce qui est confirmé par tous les ouvrages des contemporains de cette époque).

Martyr à Césarée de Palestine (mort en 309)

Martyr à Césarée de Palestine (fêté le 1er juin).
Un savant qui étudia à Alexandrie et enseigna à l'école fondée par Origène à Césarée. Il y réunit une extraordinaire bibliothèque pour l'époque, avec plusieurs milliers de livres où Eusèbe viendra puiser pour son "Histoire ecclésiastique". Arrêté, il fut oublié en prison pendant deux ans, ce qui lui permit d'écrire une "apologie" d'Origène. Eusèbe, qui raconte son martyre, avait une telle vénération pour lui qu'il accola le nom de Pamphile au sien.
Saint Pamphile
et ses compagnons, Porphyre, Valens, Paul et Séleucus, martyrs en Palestine (fêtés le 16 février).
Originaire de Béryte, l'actuelle Beyrouth, Pamphile vient à Alexandrie pour étudier les Saintes Ecritures. Devenu prêtre à Césarée de Palestine, il y dirige l'école théologique locale, créée par Origène. Parmi ses élèves se trouve Eusèbe de Césarée, futur historien de l'Eglise. En 310, éclate la persécution de Maximin Daïa. Pamphile est arrête. On tente en vain de lui faire renier sa foi, en lui faisant subir divers sévices. Pendant deux ans, il demeure en prison. Eusèbe vient visiter son maître; ils parlent de théologie. A cette époque, la pensée de leur maître Origène commence à être suspectée d'hérésie. Pamphile et Eusèbe rédigent une défense de la théologie d'Origène, dans laquelle ils montrent qu'on a durci et déformé des hypothèses formulées comme hypothèses par le théologien alexandrin du siècle précédent. Cependant Pamphile refuse toujours de sacrifier aux idoles. Il finit par être supplicié avec plusieurs compagnons.

Pamphile était né à Béryte, en Phénicie, de l'une des premières familles de la province. Devenu prêtre de l'Église de Césarée, après de brillantes et profondes études aux écoles d'Alexandrie, il fut l'un des beaux modèles de l'alliance de la philosophie avec le dogme chrétien. Nul ne sut mieux unir l'amour de la science à ces vertus évangéliques qui font le caractère des vrais disciples de Jésus-Christ.

Pamphile s'était formé une immense bibliothèque composée des meilleurs auteurs, surtout ecclésiastiques; il n'avait pour but de ses études que la défense de la foi. On doit à cet homme illustre la correction de la version de la Sainte Écriture dite des Septante; c'est de sa bibliothèque précieuse que l'historien Eusèbe, son disciple, tira tous les documents dont il se servit pour écrire son histoire des premiers siècles.

A tous ses travaux intellectuels, Pamphile ajoutait les exercices de la piété et de la pénitence. Son seul bien, c'étaient ses livres; il avait distribué aux pauvres tout son riche patrimoine et vivait dans la solitude, se reposant du poids du jour par les prières de la nuit.

Le pieux savant était préparé aux saints combats du Christ. Arrêté comme l'un des principaux docteurs chrétiens, au temps de la persécution de l'empereur Maximin Daïa, il comparut devant le gouverneur. Les promesses et les séductions n'ayant aucun succès, il fallut en venir aux menaces et aux tortures. Pamphile fut inébranlable. On lui déchire les côtes avec des ongles de fer; il est flagelle si affreusement, qu'on est obligé de le transporter, épuisé de sang et demi-mort, dans sa prison. Le gouverneur attendait que les plaies du martyr fussent fermées pour renouveler le supplice, quand il devint lui-même victime de la férocité de l'empereur, qui le condamna à mort: juste châtiment de ses crimes et de ses débauches, qui l'avaient rendu odieux à tous.

Sous le nouveau gouverneur, Pamphile demeura quelques temps oublié dans sa prison, et il en profita pour écrire de savants ouvrages. Il y avait deux ans qu'il souffrait pour la foi, quand il fut condamné avec plusieurs autres chrétiens. L'exécution eut lieu sur le soir, et le corps resta toute la nuit exposé à l'endroit même du supplice. Mais aucun animal ne s'étant approché pendant la nuit pour le dévorer, les fidèles purent lui donner une sépulture honorable. C'est en l'an 308 que le philosophe chrétien, émule de saint Justin, de saint Lucien et de tant d'autres, consomma son martyre.

Icône Byzantine de l'Église d'Alexandrie, toile sur plâtre et bois, 1-2ème siècle. On y voit des chrétiens apeurés et craintifs, avec sur la gauche ce qui semble un évêque, peut-être Pamphile de Césarée (à confirmer)

Nous avons de l'époque des premiers Chrétiens, 1er et 2ème siècle de notre ère, une croix figurant non pas la croix du crucifié, mais la lettre X qui en Grec est la première lettre du mot CHRIST (χριστός / christós). Cette croix a une représentation de la tête du Christ en volume, avec un très beau réalisme. Elle a été retrouvée dans une tombe avec des monnaies du premier siècle de notre ère. L'adoration de la sainte croix , ne vient qu'au moyen Age. On voit sur la photo les lettres grecques Αα...Ωω que l'on retrouvera plutard sur le Chrisme avec sur la branche droite le A et sur la branche du dessous le Oméga. Ego sum Alpha et Omega, principium et finis, dicit Dominus Deus, qui est et qui erat et qui venturus est Omnipotens.

TETE DE CHRIST SUR LETTRE GRECQUE X datant du 1-2ème siècle bronze authentique Premiers Chrétiens ICONE ALEXANDRIE 1-2ème siècle bois et toile authentique