Selo do Comenda Knights Templar em Tomar Portugal
SCEAU DU COMMANDEUR DU TEMPLE DES TEMPLIERS
Le Christ ou Saint - Georges sur un siège d'aspect gothique
deux écusons identiques cheval et deux étoiles, une dessus et dessous le cheval
(un cheval pour deux, une écuelle pour deux, double pouvoir, temporel et spirituel, fraternité)
8 (chiffre sacré des Templiers) croix templières sur le siège gothique, et une neuvième qui est un en fait un ergot.
XRISTI - IN - CONDENSIS
Le Christ est dans la foule dense ou le Christ est parmi nous
SIGILLUM - THOMUR
THOMAR ou TOMAR Thomar signifierait issue vers la merSceau des Chevaliers du Christ
Non nobis domine, non nobis, sed nomini tuo da Gloriam…Amen
date 1158 - 1312
Ces dates couvrent les périodes suivantes :
Grand Maître Gualdim Pais 1160 construction de la forteresse de THOMAR - mort du Maître 1195
en 1190, le château de Tomar où s'était réfugiée la population chrétienne, a résisté pendant six jours aux attaques du calife almoravide du Maroc, Abu Yusuf Yaqub al-Mansur, qui avait décidé de lancer une grande offensive contre les terres chrétiennes. Avant d’établir un siège à Tomar, il avait auparavant pris d'autres forteresses portugaises situées dans le Sud. Gualdim Pais et ses hommes combattirent de manière tellement sanglante et décidé pour défendre les portes de la ville que l’une d’entre (celle d’Almedina) porte désormais le nom de « Porte Sanglante ». En effet, c’est à cet endroit que les combats les plus violents se sont déroulés d’où l’attribution de ce nom. Cette victoire écrasante contre les Musulmans confirmera la puissance militaire de l’Ordre et en fera un acteur incontournable de la Reconquista dans le jeune royaume du Portugal. Une plaque, près de l'entrée de l'église du château, commémore cette victoire. Lorsque l'Ordre du Temple fut dissout, les châteaux d'Almourol et de Tomar furent donnés à un nouvel ordre, l'ordre de la chevalerie de Notre Seigneur Jésus-Christ, fondé le 14 mars 1319
1195—1202 | Lopo FERNANDES |
1202—1209 | Fernando DIAS |
1210—1212 | Gomes RAMIRES |
1212—1221 | Pierre ALVARES de ALVITO |
1223—1224 | Pedro ANES |
1224—1229 | Martin SANCHEZ |
1229—1237 | Estevao BELMONTE |
1237—1242 | Guillaume FOUQUE alias FULCO |
1242—1248 | Martin MARTINS |
1248—1251 | Pedro GOMES |
1251—1253 | Paio GOMES |
1253—1265 | Martin NUNES |
1268—1271 | Gonçalo MARTINS |
1273—1277 | Beltrao de VALVERDE |
1280—1283 | Joao ESCRITOR |
1283—1288 | Joao FERNANDES |
1289—1290 | Alfonso PAIS—GOMES |
1291—1295 | Lourenço MARTINS |
1295—1306 | Vasco FERNANDES |
Taille de 6,66 cm x 4 cm, poids 67,7 grammes, métal bronze
A História de Tomar está intimamente ligada à Ordem dos Templários. A vila desenvolveu-se no sopé do morro onde o Grão-Mestre da Ordem, Gualdim Pais, fundou um castelo em 1160. O principal monumento de Tomar é composto pelo Castelo e pelo Convento de Cristo, edificados sobre a colina que domina a cidade(o parque tem 45 hectares). Do castelo primitivo (século XII), restam actualmente as muralhas que outrora cercavam a fortaleza e a alcáçova com a sua torre de menagem, bem como o templo de plano circular e o altar-mor no centro de uma capela octogonal (a "Charola") , segundo o estilo românico em rotunda tão apreciado pelos templários e baseado no Templo da Rocha, em Jerusalém. Após a extinção da Ordem dos Templários (1312), foi criada em Portugal a Ordem de Cristo para a substituir e a integrar. Esta Ordem viria a ser decisiva nos Descobrimentos Portugueses, havendo quem lhe atribua o papel de motor e principal financiador das descobertas. A sede da Ordem era em Tomar. Entre 1430 e 1460, o Infante D. Henrique (então governador da Ordem), acrescentou à construção inicial os clautros góticos do Cemitério e das Lavagens. D. Manuel I mandou construir nova igreja (arquitectura tardo-gótica), profusa e exoberantemente decorada. Nestas obras se inclui a "Sala do Capítulo" e as famosa janelas ornadas de símbolos que remetem para a celebração do poder imperial manuelino. Tomar é uma ciadade templária. Cada pedra tem história e tudo é simbólico.
L'histoire de Tomar est étroitement liée aux Templiers. Le village s'est développé au pied de la colline où le Grand Maître de l'Ordre, les parents Gualdim, fondèrent un château en 1160. Le principal monument est composé du château de TOMAR et du couvent du Christ, construit sur une colline qui domine la ville (le parc est de 45 hectares). Primitivement le château (XIIe siècle), était entouré de murs qui entouraient jadis la forteresse et la citadelle avec son donjon. Le plan du temple est une copie de l'autel circulaire au centre d'une chapelle octogonale (la "Rotonde") apprécié par les Templiers et conforme au Temple du Rocher à Jérusalem. Après la disparition des Templiers (1312), a été mis en place au Portugal l'Ordre du Christ qui s'est substitué. Le présent arrêté sera décisif dans les découvertes portugaises, avec qui vous attribuer le rôle de moteur principal bailleur de fonds et des résultats. Le siège de l'Ordre était à Tomar. Entre 1430 et 1460, l'Infante D. Henry (alors gouverneur de l'Ordre), a ajouté aux clautros de construction initiaux le cimetière gothique et lavages. D. Manuel Ier ordonna la construction de la nouvelle église (architecture gothique), et décorée de façon exubérante. Dans ces travaux comprend la "Salle du Chapitre» et les fameuses vitrines ornées de symboles se rapportant à la célébration de la puissance impériale manuélin. La citée de TOMAR ressemble aux templiers. Chaque pierre a une histoire et tout est symbole.
Le 24 juin 1307, à Paris, Jacques de Molay s'entretint avec le roi au sujet des accusations pesant contre son ordre et il fut partiellement rassuré. Il rentra à Poitiers et demanda au pape d'ouvrir une enquête pour laver rapidement l'ordre des rumeurs et des accusations qui circulaient sur son compte. Lorsque le pape annonça qu'une enquête serait lancée le 24 août, le roi réagit de manière énergique. Le 14 septembre, dans le plus grand secret, il envoya des ordres d'arrestation dans tout le royaume de France, ce qui conduit aux arrestations en masse des templiers et à la confiscation de leurs biens le vendredi 13 octobre 1307. Jacques de Molay fut arrêté comme les autres, à Paris, où il se trouvait dans l'intention d'assister aux funérailles de Catherine de Valois, la belle-sœur du roi Philippe le Bel. Il fut incarcéré au Temple de Paris (qui servira de prison parisienne pour les templiers de la capitale), puis au château royal de Chinon et au château de Gisors.
Durant son interrogatoire par l'Inquisiteur de France Guillaume de Paris le 24 octobre, Jacques de Molay avoua avoir « renié — malgré lui — le Christ et craché à terre » (l'inquisiteur lui demanda s'il avait craché par trois fois sur la croix, à cela il répondit que non), dans le cadre du rituel de son initiation. L'intention probable de Jacques de Molay était sans doute d'avouer quelque chose qu'il ne pensait pas trop dommageable pour l'ordre dans son ensemble, mais lorsqu'il fut forcé de répéter ses aveux en public le lendemain, l'effet fut dévastateur pour les templiers. Pour rendre les choses encore plus graves, il fut contraint d'écrire une lettre dans laquelle il déclarait que chaque templier devrait admettre ces actes. Philippe le Bel avait désormais la haute main sur la situation et, afin de reprendre l'avantage, le pape Clément V ordonna l'arrestation des templiers à travers toute la Chrétienté.
Le pape souhaitait néanmoins entendre Jacques de Molay et, en décembre 1307, il envoya deux cardinaux en mission à Paris. Devant eux, Jacques de Molay revint sur les aveux qu'il avait faits aux agents de Philippe le Bel.
Dès lors, l'affaire des templiers était devenue une question de lutte de pouvoir entre le roi et le pape, qui ne fut résolue qu'en août 1308, quand le roi et le pape acceptèrent de se partager les condamnations. Par la bulle pontificale Faciens misericordiam, le pape décrétait que la procédure pour poursuivre les templiers était divisée en deux parties : une première commission jugerait les individus tandis qu'une deuxième commission jugerait l'ordre en tant que tel. Dans la pratique, cela signifiait qu'un concile, convoqué à Vienne, devrait décider du sort futur du Temple, alors que les dignitaires de l'ordre, dont Jacques de Molay faisait partie, seraient jugés par le pape seul.
Jacques de Molay était détenu au château de Chinon[4], où il fut interrogé à nouveau par les cardinaux, mais cette fois en présence d'agents royaux. Il réitéra à nouveau ses aveux du 24 octobre et reçut l'absolution de la commission de cardinaux, avant qu'un silence d'un an ne s'abatte sur son cas. Peu à peu, des commissions et des tribunaux d'inquisition se mirent en place et, finalement, en novembre 1309, la commission pontificale pour le royaume de France commença ses auditions à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris[5]. À deux occasions, le 26 et le 28 novembre, Jacques de Molay déclara explicitement qu'il n'admettait pas les accusations portées contre l'ordre.
En agissant de la sorte, il adoptait une stratégie du silence devant la commission, plaçant tous ses espoirs sur la puissance de l'Église pour l'emporter sur la volonté du roi. Mais l'effet escompté ne se concrétisa pas, bien au contraire. En restant silencieux, Jacques de Molay priva les templiers d'une direction claire. À partir de ce moment-là, l'ordre ne fut plus en position d'opposer une forte résistance aux menaces qui pesaient sur lui. Toute velléité d'opposition fut définitivement brisée lorsque l'archevêque de Sens, Philippe de Marigny, condamna à mort 54 templiers. Ils furent brûlés au bûcher du 10 au 12 mai 1310.
Plaque commémorative sur l'île de la Cité.
Au concile de Vienne, qui se réunit enfin en 1312, l'ordre fut officiellement suspendu par décret pontifical le 22 mars. Quelque trois ans plus tard, soit le 18 mars 1314, trois cardinaux dépêchés par le pape condamnèrent les principaux dignitaires de l'ordre du Temple (Jacques de Molay, Hugues de Pairaud, Geoffroy de Charnay et Geoffroy de Gonneville) à la prison à vie.
Comprenant alors que tout était perdu, Jacques de Molay se leva et se rétracta. Suivi en cela par Geoffroy de Charnay, il proclama l'innocence de son ordre, avant de défier le roi et le pape devant Dieu. Ce faisant, ils devenaient relaps, ce qui permit à Philippe IV d'ordonner que tous deux soient envoyés au bûcher. Au soir du 18 mars 1314[6], Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay furent emmenés à l'Île aux Juifs (aujourd'hui rattachée à l'Île de la Cité de Paris) où ils furent mis à mort. Les deux autres dignitaires ayant admis leur culpabilité personnelle eurent la vie sauve mais la terminèrent derrière les murs de la prison.
Selon le témoignage du chroniqueur Geoffroy de Paris, Jacques de Molay est mort dignement, brûlé sur le bûcher en 1314 :
« Le maître, qui vit le feu prêt, s'est dépouillé immédiatement, et se mit tout nu en sa chemise... Il ne trembla à aucun moment, bien qu'on le tire et bouscule. Ils l'ont pris pour le lier au poteau, et lui, souriant et joyeux, se laisse faire. Ils lui attachent les mains, mais il leur dit : "Dieu sait qui a tort et a péché, et le malheur s'abattra bientôt sur ceux qui nous condamnent à tort. Dieu vengera notre mort. Seigneur sachez que, en vérité, tous ceux qui nous sont contraires par nous auront à souffrir". »
Le destin tragique de Jacques de Molay a fait du dernier maître des Templiers un sujet d'intérêt pour les groupes et cercles ésotériques ou mystiques qui ont construit plusieurs mythes et légendes se greffant, sans preuve véritable, sur les faits historiques avérés décrits ci-dessus.
Peu après la dissolution de l'ordre (1312), un enchaînement de faits va faire naître toutes sortes de légendes sur une « malédiction du Temple ». Suite au bûcher du 18 mars 1314, certains acteurs de la fin de l'ordre vont mourir :
La plus célèbre légende est sans doute la prétendue « malédiction de Jacques de Molay », basée sur les dernières déclarations du Templier et sur laquelle le romancier Maurice Druon extrapolera dans la saga Les Rois maudits qui relate la fin de la dynastie tricentenaire des Capétiens directs en moins de 14 ans.
Le sceau des Templiers est d'ordinaire un cheval monté par deux cavaliers en armes. Ce qui rappelle que l'ordre était à l'originine pauvre et ne pouvait se payer un cheval par cavalier. Dans la légende des quatre fils Aymon, légende populaire dès le milieu du XIIe siècle, seul le cheval bai (couleur rouge du sang et de la croix ou marron), appelé Bayard, était capable de porter le poids de deux cavaliers. A la fin de la légende, l'un des quatre fils, le chevalier Renaud, chevauche Bayard en compagnie de Maugis, entré dans les ordres. Tous deux, à la tête d'une troupe de croisés, partent reconquérir Jérusalem. Les deux cavaliers sur un même cheval représenteraient l'union de celui qui prie, Maugis, avec celui qui combat, Renaud, symbole de la dualité des Templiers, dualité nécessaire pour combattre en Terre Sainte.
SCEAU DES QUATRES FILS AYMON signé de RENAUD "RENATO di MONTALBANO"
l’ordre était appelés les Templiers. Cet ordre fut créé le 22 janvier 1129 à partir d’une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, qui avait pour tâche de défendre les pèlerins se rendant à Jérusalem. Afin de mener à bien ses missions et d’en assurer le financement, l’Ordre constitua à travers toute l’Europe chrétienne et à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés commanderies. Très rapidement, fût mis en place un réseau bancaire avant-gardiste qui fit de l’ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l’époque (transactions sans but lucratif avec certains rois, garde de trésors royaux).
Après la perte définitive de la Terre sainte en 1291, l’Ordre est dissous par le pape Clément V le 13 mars 1312 à la suite d’un procès en hérésie.
Le roi Denis Ier du Portugal réinstaure en 1318 les Templiers de Tomar en tant que l’Ordre du Christ (Ordem dos Cavaleiros de Nosso Senhor Jesus Cristo), pour leur aide fournie pendant la Reconquista et la reconstruction du Portugal. Le nouvel ordre hérite des biens des Templiers.
Les Templiers et l’expansion maritime du Portugal :
Henri “le navigateur” devient Maître de l’ordre au début du 15e siècle.
Grâce aux fonds de l’Ordre, le prince fonde sa fameuse école de navigation à Sagres, ouvrant la voie à la suprématie maritime portugaise : de ce petit village appareillèrent les premières expéditions menant aux grandes découvertes. Son influence sur l’histoire est considérable, de par l’intérêt européen qu’il a attisé pour l’expansion coloniale qui devait transformer le monde pour les quatre siècles à venir.
Durant sa Maîtrise, il empoie les meilleurs géographes du moment et ses bateaux transportent lors des expéditions des missions pour moitié commerciales et pour l’autre religieuses.
En 1425, Henri colonise Madère et les Canaries. En 1445, il colonise les Açores et entame systématiquement l’exploration de la côte ouest de l’Afrique.
Le roi Manuel 1er, Grand Maître, envoie en 1499 Vasco De Gama, Chevalier de l’ordre lui aussi, naviguer vers les Indes par le cap de Bonne Espérance.
Dans le 1er quart du 16e siècle, l’ordre décline, les membres reçoivent l’autorisation de se marier et de mettre fin à leur voeu de pauvreté.
Les Chevaliers portaient le blanc manteau ou cape avec une croix rouge rehaussée d’une blanche à l’intérieur.
Chronologie des Templiers au Portugal :
1118
Création de l’Ordre du Temple et de nombreuses commanderies à travers l’Europe pour soutenir son effort en Terre Sainte
1128
Les Templiers s’établissent au Portugal. La reine Thérèse, veuve du comte Henri et tutrice de leur fils Alphonse, concède au Temple le château de Soure et ses dépendances.
1145
Sancie, fille de la reine Thérèse, et son mari, donnent au Temple le château de Longrovia, en Estrémadure portugaise, ainsi que de nombreuses dépendances dans le terroir de la métropole de Braga.
1147
Les templiers participent à la prise de Santarem et l’Ordre obtient du roi Alphonse la faculté de recevoir tous les droits perçus à Santarem à titre religieux.
1150
Début de l’extraordinaire croissance de l’Ordre. Le Temple reçoit du roi un important domaine agricole au confluent du Nabao et du Zezere et y entreprend la construction du château de Tomar, appelé à devenir le siège du Temple au Portugal. Le roi impose que les ressources de I’Ordre ne soient utilisées que dans le royaume notamment pour y poursuivre la reconquête.
1160
Dom Gualdim Pais, Maître de l’Ordre du Temple au Portugal, fait construire à Tomar le couvent de l’Ordre du Christ.
1171
Le château d’Almourol est confié aux chevaliers de l’ordre du Temple qui en font une base pour leurs opérations entre le Mondego et le Tage, et pour la protection de la capitale d’alors, Coïmbra.
1190
Le roi du Maroc assiége les Templiers à Tomar, lesquels résistent vaillamment grâce à leur puissance militaire. L’Ordre dévient une pièce incontournable de la défense du Nord du Portugal.
1195
Dom Pais décéde en 1195, après 50 ans de règne.
1312
Influencé par le roi Philippe IV le Bel, le pape Clément V donne l’ordre d’arrêter tous les Templiers à travers la France et l’Europe pour hérésie.
Naissance (renaissance) de l’Ordre du Christ (Ordem dos Cavaleiros de Nosso Senhor Jesus Cristo.
Les chevaliers de l’ordre font vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance au roi.
L’Ordre du Christ siége à Castro Marim, en Algarve.
1357
L’ordre déménage à Tomar, l’ancien siège de l’Ordre du Temple au Portugal.
1417
Suite à la demande du roi Jean Ier, le prince Henri « le Navigateur » devient le Grand Maître de l’ordre de 1417 à sa mort en 1460.
Le roi Alphonse V accorde à l’Ordre une taxe de 5% sur toutes les marchandises des nouveaux territoires africains.
Après Henri, le titre de Grand Maître reste au sein de la famille royale.
1496
Les frères sont dispensés de célibat puis de pauvreté
1505
Ils doivent continuer de verser un tiers de leurs revenus à l’Ordre (donation initialement prévu pour la construction et la maintenance du couvent à Tomar).
1501
Le pape substitue le vœu de pauvreté en une taxe, la « meia-anata », soit un versement des trois-quarts des revenus annuels de l’Ordre.
1516
À la fin du règne de Manuel Ier, l’ordre comptait 454 commanderies au Portugal, en Afrique et dans les Indes.
1522
L’ordre est divisé en deux branches: un religieux sous les ordres du pape et un civil répondant au roi.
1523
Jean III réunit l’ordre pour donner pour mission au frère Antoine de Lisbonne de réformer l’ordre.
1529
Les nouveaux statuts sont approuvés par les frères. Jean III démilitarise l’ordre, et le transforme en un ordre plus religieux suivant les préceptes de Bernard de Clairvaux. Le Grand Maître est démis de ses fonctions et tous les prêtres et religieux de l’Ordre doivent reprendre une vie monastique à Tomar, en embrassant les règles de l’Ordre et en portant la croix de l’Ordre.
1551
Jean III obtient l’administration perpétuelle de tous les ordres militaires et religieux, y compris l’Ordre du Christ, et le titre de Grand Maître revient à la couronne. Il crée un conseil spécial, la « Mesa das Ordens », pour l’administration de ces ordres.
1567
Sébastien Ier de Portugal proteste contre la réforme d’Antoine et demande à se faire remettre le titre de Grand Maître. Il en résulte une division de l’Ordre en deux branches, militaire et religieuse.
1627
Des nouveaux statuts sont promulgués par Philippe IV d’Espagne. Pour entrer dans l’Ordre, il faut désormais être de sang noble et avoir soit trois ans de service en Afrique soit trois ans dans la flotte.
Le pape Pie VI et Marie Ire de Portugal effectuent une dernière réforme de l’Ordre, laquelle rétablit le couvent de Tomar comme commanderie de l’Ordre. Le souverain demeure le Grand Maître de l’Ordre, mais un Prieur de l’Ordre remplace le Supérieur du couvent.
1789
L’Ordre du Christ perd son caractère religieux.
Depuis, exception faite du Grand Maître et du Grand Commandant, l’Ordre est constitué de six Chevaliers de la Grande Croix, 450 Commandants et un nombre illimité de Chevaliers. Les étrangers sont exemptés des règles mais ne perçoivent pas de revenus de l’Ordre. Seuls les catholiques de noble lignée peuvent y être admis.
L’Ordre du Christ a également survécu au Brésil jusqu’en 1889.
1834
Le gouvernement devient anti-catholique après la défaite de Michel Ier lors de la guerre civile, et l’Ordre perd ses propriétés sous la monarchie constitutionnelle. Les anciens ordres militaires sont transformés par la constitution libérale et sa législation en de simples « Ordres du Mérite ». Les privilèges associés à l’appartenance à l’Ordre sont abolis.
SCEAU ressemblant et supposé être celui de la cathédrale de Langres.
Sceau-matrice: Trésor du chapitre de la cathédrale, Langres, bronze oval pointu, poignée percée à l'arrière, chapiteau gothique couvrant le saint, St Mammès patron de Langres, tenant un sceptre et un livre, bouclier des deux côtés : un lévrier Entre Deux Etoiles , un second dans l'autre base. Légende : SIGILLUM: THESAURARIE LINGONENSIS ou Sigillum Theraurarie Lingonensis. Tonnochy note que le patron d'origine de la cathédrale de Langres était Saint-Jean l'évangéliste , mais plus tard, elle fut dédiée à Saint Mammès sur le transfert de ses reliques. Ce saint est généralement représenté avec une palme dans sa main droite et ses entrailles dans sa gauche. Les sceaux d'institution avaient leur copie pour usages dans différents services ou à différentes époques. Un de ces sceaux se retrouve actuellement au British Museum, ce qui n'enlève rien à celui que nous présentons et qui a une croute ancienne ayant beaucoup servi.
Seal-matrix: Treasury of the Cathedral Chapter, Langres; bronze; pointed oval; pierced trefoil handle at back; Gothic canopy with traceried work at side; St Mammès holding floriated sceptre and book; shield of arms either side: a greyhound between two estoiles, one in chief the other in base; legend. It must be the identification of the two shields that gives this a specific date. Tonnochy noted that the original patron of the Cathedral of Langres was St John the Evangelist, but later it was dedicated to St Mammès on the transference of his relics there. This saint is usually represented with a palm-branch in his right hand and his entrails in his left, the latter symbolizing his.