UNIQUE. Tête de la Déesse APHRODITE de CNIDE de PRAXITELE . Πραξιτέλης / Praxitélês. Nous présentons ici ce qui semble être la plus ancienne tête d'Aphrodite jamais répertoriée de PRAXITELE (4ème siècle avant JC), soit la tête originelle. Compte tenu de nos investigations, certainement la tête originelle du temple d'Aphrodite de Cnide. Head of the Goddess APHRODITE of CNIDE of PRAXITELE. Tous les grands Musées du Monde ont été consultés, ils ne sont plus actuellement enchérisseurs, l'enchère se trouve dans le privé. Given our investigations, can be the original head of the temple of Aphrodite de Cnide. All the great museums of the World were consulted, they are currently no more bidders, the auction is private. RETURN La seule scuplture au Monde restant de PRAXITELE. Progressive potential to 333 million euros. The only sculpture in the world remaining Praxiteles. Nous sommes dans l'attente d'une meilleure proposition que celle en cours. We are waiting for a better proposal than the current. |
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Evaluation 18 000 000 euros, avec certificat d'authenticité et facture. Potentialités progressives jusqu'à 333 000 000 d'euros. La seule sculpture au Monde restant de PRAXITELE. Progressive potential to 333 million euros. The only sculpture in the world remaining Praxiteles. L'enchère est actuellement à 38 Millions d'euros, à charge pour les organismes intéressés de déposer leur candidature, la sculpture peut ne plus être disponible du jour au lendemain. The auction is currently € 38 million, leaving it to interested organizations to submit their candidature, the sculpture may not be available overnight. سعر المزاد هو 38 مليون € في الوقت الراهن. مطلوب تسعير أعلى لتقديم عطاءات.
Le postulant a un mois pour déposer le dossier de candidature auprès de Maître Reynaud, et pour conclure la vente. Passé ce délai, l'appel aux autres candidatures est relancé. The candidate has one month to file the Candidature File with Maître Reynaud, and close the sale. After this time, the call for other submission is restarted. مرشح لديه شهر واحد لتقديم ملف الترشيح مع الأستاذ رينو، وإغلاق بيع. بعد هذا الوقت، يتم إعادة تشغيل الدعوة إلى تقديم أخرى. Pour postuler veuillez nous envoyer un email ci-contre avec toutes les informations : EMAIL ALBUM PHOTOS D'APHRODITE DE CNIDE DE PRAXITELE SEUL ORIGINAL DU SCULPTEUR AU MONDE. VENTE TERMINEE le 10/06/2014, tête achetée par un investisseur VENDUE 38 M€ SALE COMPLETE SOLD € 38 million بيع كامل باع € 38 000 000 |
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Tête en marbre blanc de l'île grecque Paros estimée et vendue par DROUOT . Vendue en salle des ventes de Drouot le vendredi 20 octobre 1989 par Maîtres Libert et Castor. Coiffure en grosses mèches ondulées séparées par une raie médiane, ceinte d'un diadème, surmontée d'un nœud et se terminant par un chignon bas (restauration ancienne du nez). Hauteur 26 cm. Sans manque. La tête est inclinée, les lèvres sont ourlées et sensuelles, dans le panthéon grec, Aphrodite est une puissance primordiale dans l'univers: démon du désir féminin, de la fécondité de la nature et des hommes, elle soumet le monde entier à ses lois. Une des plus ancienne copie de praxitèle connue à ce jour. Peut-être la plus ancienne et la plus réaliste, en tout cas la plus séduisante avec ce regard "humide", son sourire énigmatique et sa fossette au menton comme les contemporains de PRAXITELE la décrivait. C'est la seule à notre connaissance qui traduit dans la matière les caractéristiques précédentes des contemporains de Praxitèle. On remarque des restes de traces de Polychromie et de pigmentation dans les cheveux, nuance blond-roux, ce qui était le cas dans l'antiquité. D'après les anciens, cette tête contient tous les ingrédients d'une beauté indescriptible (en matière de sculpture) et inimitable (non reproductible). Certains venaient le soir l'étreindre dans leurs bras et l'embrasser, certains même allaient plus loin en tachant la statue de leur lubricité "ejus cupiditatis indicem maculam, coivit, copulatus est". Imaginez-vous faire de même avec une des nombreuses copies connues (même du Louvre) ? si oui alors vous avez trouvé la vraie statue. C'est ce qui s'appelle le paradoxe de la preuve en rhétorique: Marble head white of the Greek island Paros estimated and sold by DROUOT . Sold in auction hall of Drouot on Friday, October 20th, 1989 by Misteres Libert and Castor. Hairstyle in big wavy locks separaated by a median, put around by a diadem, surmounted by a knot and ending by a low bun (the ancient restoration of the nose). Height 26 cms. Without lack. The head is tilted, lips are hemmed and sensual, in the Greek pantheon, Aphrodite is an essential power in the universe : devil of the feminine desire, the fertility of the nature and the men, her subjects the whole world to her laws. One of the most ancient copy of Praxitele known to this day. May be the most ancient and the most realistic, at least the most attractive with this "wet" glance, its enigmatic smile and its dimple in the chin as the contemporaries of PRAXITELE described her. Is the only one to our knowledge that translates into matter of the above characteristics contemporaries of Praxiteles. We notice rests of tracks of Polychromy and pigmentation in hair, qualify blond-red-haired person, what was the case in the antiquity. According to the ancient, this head contains all the ingredients of indescribable beauty (for sculpture) and inimitable (non-reproducible). Some came in the evening to embrace in their arms and kiss her, some even went further by staining the statue. Imagine yourself doing the same with one of the many known copies (even the Louvre)? if yes then you have found the real statue. This is what is called the paradox of proof in rhetoric. La probabilité d'un faisceau d'indices précis et concordants de présomption forte d'authenticité, permet d'en déduire une probabilité forte d'authenticité. The probability of a beam of precise and consistent evidence of strong presumption of authenticity, allows to deduce a strong probability of authenticity. |
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Étude détaillée entre l'originale et la copie du 19ème siècle: L'original regarde sur sa droite, la copie sur sa gauche, les deux ont la fossette du menton, le même style de coiffure quoique plus dépouillé sur l'original, et le regard ainsi que les lèvres inimitables sur l'original dans cette langueur de ce regard "humide" et songeur, et ce sourire énigmatique et le velouté de ses lèvres charnelles, ainsi que la vie sourde et comme prête à se manifester du marbre amolli ,tels que les décrivaient les anciens (Philostrate). Pline l'Ancien nous apprend que c'est le peintre Nicias qui apportait la polychromie aux oeuvres de Praxitèle et on retrouve de la pigmentation dans les cheveux de la tête originelle. L'Aphrodite de Cnide a connu une grande célébrité dans l'Antiquité comme en témoignent notamment les nombreuses répliques du répertoire de la sculpture hellénistique et romaine. Elle est évoquée par Pline l'Ancien, auteur latin du Ier siècle après J.-C., dans son Histoire Naturelle qui la cite comme oeuvre qui surpasse non seulement celles du sculpteur mais celles de la terre entière. D'après un auteur grec du IIIe siècle après J.-C, Athénée, Phryné, courtisane et amie du sculpteur a servi de modèle, elle fut achetée pour 5 drachmes en or et fut condamnée pour impiété par Euthias puis acquittée. La statue était de taille "grandeur nature", soit environ 7 fois la mesure de la tête, ce qui donne environ 1m65-1m75, la tête originelle correspond bien à une statue grandeur nature. L'originale semble dater de 364-361 avant JC. L'examen au carbonne 14 pour la datation des pigments de peinture permet de soulever le voile et de l'attribuer au 4ème siècle AvJc.( Les tests ont été réalisés par une équipe Universitaire de bénévoles de Montpellier dont un directeur de chaire, au début du programme Artemis 2002-2003, l'examen peut-être réitéré par le CRDC de Lyon. A charge pour l'acquéreur de refaire la série de tests et de prélèvements pour contrôle.)
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La tête ci-dessous a été sculptée peu de temps après l'Aphrodite à Cnide, et ses traits du visage sont doucement définis comme ceux qui ont été relevés dans la célèbre statue de Praxitèle: les yeux humides de rosée, rayonnement, et des plus séduisants. A la suite de Praxitèle, l'Aphrodite de Cnide, présente d'innombrables images de la déesse à des degrés divers de nudité ont été créés tout au long de la Méditerranée antique. Des chercheurs ont identifié un certain nombre de types récurrents tels que le l'Aphrodite accroupie, avec la déesse regardant par-dessus son épaule, comme elle se penche pour se laver, ou Aphrodite tordant ses cheveux. On remarque déjà la difficulté d'approcher en perfection l'originale de Praxitèle. On ne confondrait pas cette tête avec le réalisme d'une tête réelle bien qu'elle soit copiée seulement 50 ans après l'originale. Les anciens donnaient comme critères d'authenticité le fait que l'originale soit inimitable. The head shown below was carved not long after the Aphrodite at Knidos, and its softly defined facial features capture qualities that were noted in Praxiteles' famous statue: dewy eyes, radiance, and winsomeness. In the aftermath of Praxiteles' Aphrodite at Knidos, innumerable images of the goddess in varying degrees of undress were created throughout the ancient Mediterranean. Scholars have identified a number of recurring figure types—such as the crouching Aphrodite, with the goddess looking over her shoulder as she bends down to wash herself, or Aphrodite wringing out her hair. We already notice the difficulty of approaching perfection original by Praxiteles. We do not confuse this one with the realism of a real head, although it is copied only 50 years after the original. The ancients gave as a criterion of authenticity that the original is inimitable.
Head of Aphrodite (The Bartlett Head), Greek, 330–300 B.C. Marble, 11 5/16 in. high. Museum of Fine Arts, Boston. Francis Bartlett Donation of 1900
Monnaies, Tétradrachmes de 365-367 avant JC de la ville de CNIDE ( KNIDOS), montrant la tête de l'aphrodite de Praxitèle. Principale attraction de la ville et du monde Grec de l'époque. Coins tetradrachms of 365-367 BC the city of Knidos (Cnidus), showing the head of the Aphrodite of Praxiteles. Main attraction of the city and the Greek world at the time. Tétradrachme de Knidos (Cnide), 14,4gr collection personnelle. La citée de Cnide (en Turquie) a toujours vénéré la déesse Aphrodite, et ses monnaies sont presque toujours du même type avec l'avers portant la tête d'Aphrodite, et le revers souvent avec la tête de lion. La particularité de ce tétradrachme est qu'il est juste postérieur à la statue en marbre de Praxitèle, et représente le visage de Phryné, aux alentours de 365-367. De même dans les hectés en Electrum de Lesbos, on retrouve la tête d'Aphrodite, qui était le culte de cette île (en particulier à Skala Eresos la citée antique en bord de mer ou a vécu la poétesse Sapho au VIIème siècle avant JC) et sur une certaine période la tête de Sapho, ancienne prêtresse d'Aphrodite, remplace la tête standardisée d'Aphrodite. Nous avons là des points de repère importants pour déterminer les caractéristiques précises de la statue. Le menton porte bien une fossette bien marquée au menton sur la monnaie. Les cheveux sont tenus en arrière par un léger bandeau très fin qui est à l'intérieur des cheveux comme un ruban, avec un chignon très discret. Le visage est souriant. Le nez est à la grecque dans le prolongement du front. Elle porte le fameux collier doré ainsi que les boucles d'oreille passées dans le marbre dont on retrouve la trace dans la tête originelle.
Tetradrachm of Knidos (Cnidus), 14.4 gr personal collection. The cited of Cnidus (in Turkey) has always venerated the goddess Aphrodite, and his coins are almost always the same type with the obverse bearing the head of Aphrodite, and the reverse often with the lion head. The peculiarity of this tetradrachm is that it is just posterior to the marble statue by Praxiteles, and represents the face of Phryne, around 365-367. Also in Lesvos hectés in Electrum, we find the head of Aphrodite, which was the cult of the island (especially in Skala Eresos cited the ancient seaside or the poetess Sappho lived in the seventh century BC) and over time the head of Sappho, an ancient priestess of Aphrodite, replaces the standard head of Aphrodite. Here we have landmarks important in determining the precise characteristics of the statue. Chin doing well dimple on his chin well marked on the currency. The hair is held back by a small band which is very fine within a hair ribbon, with a discreet bun. The face is smiling. The nose is an extension of the Greek front. It bears the famous golden necklace and earrings in the past marble which can be traced in the original head. |
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the original looks to the right, the copy on the left, both have the dimple in the chin, the same hair style but more stripped on the original, and the eyes and lips on the original inimitable in this languor, this look "wet" and pensive, enigmatic smile and her lips and flesh such as describing the former. Pliny tells us that it is the painter Nicias brought to the polychrome works of Praxiteles and found the pigmentation in the hair of the original head. The Aphrodite of Knidos enjoyed great fame in antiquity as evidenced by numerous aftershocks including the directory of the Hellenistic and Roman sculpture. It is mentioned by Pliny the Elder, Roman author of the first century AD, in his Natural History that mentions it as work that not only surpasses those of the sculptor but those of the whole earth. According to a Greek author from the third century AD, Athenaeus, Phryne, a courtesan and friend of the sculptor would have served as a model. The statue was of size "size", or about 7 times the size of the head, giving about 1m65-1m75, the original head corresponds to a life size statue.The original seems to date from 364-361 BC. The examination Carbon 14 for dating pigments paint can lift the veil and attribute the 4th century AvJc.(examination by a University team of volunteers including a director of the Montpellier pulpit, in the beginning of the ARTEMIS Programme 2002-2003, the examination may be repeated by CRDC of LYON.It is up to the purchaser to repeat the series of tests and samples for control.)
Aphrodite was worshiped at Cnidus, one of his favorite places to stay, three forms of akraia, and euploia Doritis, that is to say in its three main aspects of celestial goddess, marine, and terrestrial. In the words of Euripides, his power extends over nature, not excepting the man she perpetuates the race by love. To remind them of Hippolytus: "Cypris lives in the air, as it is at the bottom of the sea, everything is born of her, she's that germinates and gives rise to love, which, on all earth, we owe our lives. " |
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La statue originale a depuis longtemps disparue. The original statue disappeared for a long time. Dans une légende moins connue on la disait fille de Zeus et de Dioné. Elle fait partie du cercle des douze grands dieux Olympiens. Elle fut assimilée à Vénus chez les Romains. In a less known legend we said it girl of Zeus and Dioné. She is a part of the circle of twelve big Elevated gods. She was likened to Venus at Romans. Sunt in Cnido et alia signa marmorea inlustrium artificum, Liber pater Bryaxidis et alter Scopae et Minerva, nec maius aliud Veneris Praxiteliae specimen quam quod inter haec sola memoratur. Il y a à Cnide bien d’autres statues de marbre d’artistes célèbres : un Bacchus de Bryaxis, un Bacchus et une Minerve de Scopas, mais il n’est pas de plus grande preuve du rang exceptionnel de la Vénus de Praxitèle que le fait qu’elle seule soit mentionnée parmi toutes les autres. There are to Cnide many other marble statues of famous artists: Bacchus de Bryaxis, Bacchus and a Platen machine of Scopas, but it is not bigger proof of the exceptional row of the Venus of Praxitele than the fact that only she is mentioned among all the others. Pline, XXXVI, 20-22.
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Ses fonctions et ses épithètes étaient très variées. Her functions and her attributes were very varied. We still called him Anadyomène, because she had gone out of streams; but also Cypris, Cythérée or Erycine, because of her famous temples of Cyprus, Cythère or the mountain Eryx. Le fameux marbre de Paros: À côté du village pittoresque Marathi, à quelques kilomètres de Parikia, il y a les anciennes marbrières de Paros. Ici, on tirait le fameux marbre parien ou "lychnitis". Son appellation vient du fait que son tirage était effectué dans des galeries souterraines sous la lumière des lampes à huile (en Grec : lychnos). Le commerce de ce marbre transparent était important pour l’économie de Paros et était présent à toutes les périodes historiques. Grâce à sa transparence et sa à sa clarté, la lumière arrive à 7 centimètres de profondeur (en comparaison avec le marbre de la montagne Penteli dont la lumière arrive à 1,5 centimètres de profondeur seulement - Penteli à côté d'Athène, était célèbre pour le son marbre, qui a été employé pour la construction de l'Acropole et d'autres bâtiments d'Athène antique). C’est pourquoi, le marbre de Paros a toujours été recherché par les grands sculpteurs de périodes diverses, qui ont créé des monuments importants de l'antiquité et des statues comme: la Vénus de Milo, les Aphrodites de Praxitèle, les korês de l’Acropole, la Victoire de Délos, la Victoire de Samothrace, le temple d’Apollon et le trésor des Sifniens à Delphes, le temple de Zeus à Olympia et le temple d'Apollon à Délos. Plusieurs pièces du Musée Archéologique de Paros ont été créées de marbre parien. La granulométrie du marbre de cette tête correspond bien en transparence et en densité à celle du marbre de Paros de l'ancienne marbrière avec un grain très fin et d'un blanc très pur. The famous Parian marble: The particle size of the marble head corresponds well transparency and density to that of Parian marble of ancient marble with a very fine grain and pure white. |
Au IVème siècle av. J.-C., le sculpteur athénien Praxitèle dénude totalement Aphrodite, donnant ainsi naissance à tous les nus féminins de l'art occidental. La Vénus trouvée à Arles, dévoile uniquement son buste tandis que l'Aphrodite de Cnide, entièrement nue, pose son vêtement de la main gauche et cache (ou désigne ?) son sexe de la droite .
Plus que l'anatomie, guère plantureuse, c'est principalement cette pose qui accentue la féminité de la figure, l'arrondi de la hanche ou le rapprochement des cuisses. La ligne du dos est particulièrement bien observée. C'est d'ailleurs nouveau : les artistes de la fin du IVème siècle av. J.-C. rompent avec la frontalité de mise jusqu'alors (regardez au loin le dos de la Vénus Génitrix). Praxitèle avait créé en fait deux Aphrodites : Celle de CNIDE et celle de COS. Celle de COS est couverte, celle de CNIDE est dénudée. Nicomède, Roi de Bithynie, offrit de payer les dettes de la ville de CNIDE, qui étaient immenses, mais les habitants de CNIDE refusèrent l'offre.(voir Origène- Clément d'Alexandrie- Posidippe) Parlons maintenant de Phryné de Thespies. Accusée de meurtre par Euthias, elle fut finalement acquittée. D'après Hermippos, la chose irrita tellement cet homme de loi qu'il ne plaida plus après cette affaire. Hypéride,l'avocat de Phryné, n'ayant pas réussi à émouvoir les juges et se doutant qu’ils allaient la condamner, décida de la mettre bien en vue, déchira sa tunique et dévoila sa poitrine à tout le monde. À ce moment, il tint des arguments si pathétiques que les juges, pris soudain d'une frayeur superstitieuse vis-à-vis d'une servante et prêtresse d'Aphrodite, se laissèrent gagner par la pitié et s’abstinrent de la mettre à la mort. Toutefois, après son acquittement, un décret fut voté, par lequel aucun défenseur ne saurait user de sensiblerie et qui, en outre, interdisait à tout personne accusée d’être regardée par ses juges. Il faut bien avouer que la splendeur de Phryné résidait dans ce qu’elle ne montrait pas. C’était impossible de la voir nue, car elle était toujours vêtue d'une tunique qui dissimulait les charmes de son corps ; de plus, elle n'allait jamais aux bains publics. Un jour, cependant, à la grande assemblée des Eleusines et aux fêtes de Poséidon, elle ôta son manteau devant tous les Grecs, laissa tomber ses longs cheveux et entra dans l'eau dans le plus simple appareil. Elle servit de modèle à Apelle quand il peignit son Aphrodite Anadyomène, mais aussi au sculpteur Praxitèle, son amant, qui sculpta l’Aphrodite de Cnide à son image
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In the IVth century BC, the Athenian sculptor Praxitele reveals totally Aphrodite, so giving birth in every bare feminine of the western art. The Venus found in Arles, reveals only its bust whereas the Aphrodite de Cnide, completely bare, puts his garment of the left hand and hide (or indicates?) her sex of the right-hand side. More than the anatomy, hardly lavish, it is mainly this pose which stresses the femininity of the figure, the roundness of the hip or the link(coming together) of thighs. The line of the back is particularly well observed. It is moreover new: the artists of the end of the IVth century BC break with the frontality of stake until then ( Look far off at the back of the Venus Génitrix).This Aphrodite was then so famous as Joconde today but it was its "wet" glance, as describe her the antique authors, who impressed most the believers. Another line of characteristic of this head is its resemblance with the one that we find on the tetradrachme of CNIDE, the currency of 350 BC. It presents her as rather austere . We continue to work on the possibility of proving that this head is indeed Praxitèle de CNIDE's original, and in that case its price will exceed the price estimated by Joconde. Praxitele had created in fact two Aphrodite: that of the CNIDE and that of COS. That of COS is covered, that of the CNIDE is stripped. |
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Réplique du buste de l'Aphrodite de CNIDE . Retort of the bust of the Aphrodite de CNIDE. | |||||||
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This magnificent head of Aphrodite de Cnide is a copy of 150 years BC which is to the Museum of the Louvre. But do we see there as describe the antique authors the discreet smile and the wet glance? Cette magnifique tête d'Aphrodite de Cnide est une copie de 150 ans avant notre ère qui se trouve au Musée du Louvre. Mais y voit-on comme décrivent les auteurs antiques le sourire discret et le regard humide? PRAXITELE lorsqu’il sculpta son Aphrodite de Cnide, au regard humide, lui ôta tout voile, il avait du moins placé prés d’elle un vase qui, rappelant l’idée du bain, justifiait la nudité de la déesse, en la motivant. L’attrait de sa beauté fut toujours très vif, et il l’est encore, jusque dans les imitations que nous en possédons. L’Olympe, dit une épigramme de l’Anthologie, ne possède plus la déesse de Paphos ; elle est descendue à Cnide ; et l’on conte que Nicomède de Bithynie avait vainement offert aux Cnidiens de payer toutes leurs dettes en échange de leur Vénus. Scopas, dans le temple de Mégare, entoura Aphrodite de trois statues, l’Amour, le Désir, la Persuasion. C’était bien le temps où l’on dit qu’une courtisane fameuse pour sa beauté, Phryné de Thespies, avait un rôle dans les fêtes d’Éleusis et sortait des flots en Vénus Anadyomène ; le temps aussi où la Grèce, ne redoutant plus le Mède et pas encore le Macédonien, demandait à l’art et à la vie toutes les grâces et toutes les voluptés. De Praxitèle, nous avons des copies de l’Apollon Sauroctonos et de la Vénus de Cnide, pour laquelle Phryné posa devant l’artiste |
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Le socle de la tholos d'Aphrodite : on devine la forme circulaire, Derrière, le port militaire. Signature ou épigramme de Praxitèle. Temple d'Aphrodite de Praxitèle à Cnide, l'empereur Hadrien avait reconstitué le même dans sa villa à Tivoli, au 2ème siècle de notre ère. Pausanias à cette époque, écrivait dans son livre 1 l'Attique : "Les Cnidiens ont en effet la plus grande vénération pour Aphrodite, qui a plusieurs temples chez eux. Celui d'Aphrodite Doritis est le plus ancien ; celui d'Aphrodite Acraia a été bâti ensuite ; le plus moderne de tous est celui d'Aphrodite nommée Euploi ( qui donne une heureuse navigation ) par les Cnidiens, mais plus généralement connue sous le nom d'Aphrodite de Cnide ". La statue aurait été emmenée à Constantinople dans un Musée (le palais de Lausiascus), au Vème siècle de notre ère, et l’Aphrodite de Cnide disparaît dans un incendie en 475, avec d'autres œuvres, mais la tête fut sauvée. Temple of Aphrodite by Praxiteles at Cnidus, the Emperor Hadrian had rebuilt the same in his villa at Tivoli, in the 2nd century AD. Pausanias at the time, wrote in his book 1 Attic: "The Cnidians indeed have the greatest veneration for Aphrodite, which has several temples, home Doritis Aphrodite is the oldest, that of Aphrodite Acraia a. then built and the most modern of all is that of Aphrodite named Euploi (which gives a happy navigation) by Cnidians, but more generally known as the Aphrodite of Knidos ". The statue was taken to Constantinople in a museum (Palace Lausiascus), in the fifth century of our era, and the Aphrodite of Knidos disappears in a fire in 475, along with other works, but the head was saved. . VENTE DROUOT Mars 2013, Adjugé 1 297 000 euros frais compris. The statue was, according to a Greek author (called pseudo -Lucien ) , placed in a small chapel open at the front , so we can contemplate its whiteness , in contrast with the surrounding greenery. The pilgrims did not pretend to admire its beauty, but for its sensual appeal . Against a light tip, you could also contemplate from behind, entering the chapel by a locked door. It is said that a young man would be left locked in the chapel to copulate with her; and also that Knidos refused to sell the statue to Nicomedes I of Bithynia , despite the high price that was offered. In another anecdote , Aphrodite is itself descended from heaven to see what looked like the statue.
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La statue était, selon un auteur grec (dit le pseudo-Lucien), placée dans une petite chapelle ouverte sur le devant, pour qu'on puisse contempler sa blancheur éclatante, en contraste avec la verdure environnante. Les pélerins ne prétendaient pas l'admirer pour sa beauté, mais pour son attrait sensuel. Contre un léger pourboire, on pouvait aussi la contempler de derrière, en pénétrant dans la chapelle par une porte fermée à clef. On raconte qu'un jeune homme se serait laissé enfermer dans la chapelle pour copuler avec elle; et aussi que Cnide aurait refusé de vendre la statue à Nicomède I de Bithynie, malgré le prix élevé qui était proposé. Selon une autre anecdote, Aphrodite serait elle-même descendue du ciel pour voir à quoi ressemblait la statue. Comme déesse, elle était sacrée, et aussi l'incarnation du désir physique. Cette ambivalence se traduit dans sa posture, son léger sourire, ses lèvres entrouvertes, ses geste ambigus. Son modèle aurait été la maîtresse de Praxitèle, la courtisane Phryné, dont on pouvait admirer les formes grâce à une autre statue en bronze doré. On dénombre actuellement 49 répliques grandeur nature de la Vénus de Cnide. Leur qualité est inégale, mais l'ensemble permet de se faire une idée de l'original. Qui a donné une âme à la pierre ? Qui a vu Cypris sur la terre ? Ce charme, tant de charme, qui l’a inscrit dans le marbre ? Certes c’est l’œuvre des mains de Praxitèle, ou alors l’Olympe Est veuf parce que la déesse de Paphos est venue à Cnide. |
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EXPOSITION APHRODITE et PRAXITELE du MUSEE du LOUVRE NOTES EMAILS avec SOTHEBY'S:
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