LA LETTRE X EN FORME DE CROIX qui en Grec est la première lettre du mot CHRIST (χριστός / christós), porte l'alpha et l'Omega à droite et en bas. Le rhô (P) est en haut et sur la gauche il y a un la lettre X ou chi stylisée. AU MILLIEU DU X LA TÊTE DU CHRIST TELLE QU'ELLE EST REPRESENTEE AU 1ER SIECLE DE NOTRE ERE.

LETTER X IN THE FORM OF CROSS which in Greek is the first letter of the word Christ (χριστός / Christós) carries the Alpha and the Omega to the right and down. The rho (P) is at the top and on the left there is a stylized letter X or chi. IN THE MIDDLE OF X HEAD OF CHRIST AS IS REPRESENTED AT 1ST CENTURY OF OUR ERA.

الصليب مع أربعة فروع متساوية، هو الحرف الأول من الكلمة اليونانية المسيح (χριστός / كريستوس). أنها تحمل ألفا وأوميغا الحق وأسفل. ورو (P) هو فوق وإلى اليسار. هناك بريد إلكتروني X بأسلوب منمق أو تشي. في منتصف الرسالة X هو رأس المسيح. تمثيل من القرن الأول.

TETE DE CHRIST SUR LETTRE GRECQUE X datant du 1-2ème siècle bronze authentique Premiers Chrétiens ICONE ALEXANDRIE 1-2ème siècle bois et toile authentique

PREMIERS CHRETIENS et PREMIER SIECLE DE NOTRE ERE.

Nous avons de l'époque des premiers Chrétiens, 1er siècle de notre ère, une croix figurant non pas la croix du crucifié, mais la lettre X qui en Grec est la première lettre du mot CHRIST (χριστός / christós). La croix ne se portait pas comme aujourd'hui car la vénération  de la croix est plus récente (4ème siècle). Cette croix porte la seule image du Christ avec une représentation non symbolique mais réaliste (trouvaille unique à ce jour). Sous Constantin et les siècles qui suivirent, la croix prend une forme de vrai croix de crucifié, avec la partie verticale plus grande que la partie horizontale, et un christ complet stylisé car on n'avait pas le droit de faire des réalisations physiques réalistes des Saints et de Jésus.

 Durant les premiers siècles, surtout durant les persécutions, les chrétiens utilisaient le symbole du poisson pour se reconnaître entre eux sans attirer l’attention des autres. De cette manière ils symbolisaient leur appartenance au Christ. En effet, chacune des lettres qui compose le mot poisson en grec donne, en acrostiche, le nom et le titre du Christ, c'est-à-dire " Jésus Christ de Dieu le Fils Sauveur  ", soit ICHTUS, Iéssous Christos Théou Uios Sotèr.

Le chrisme est formé des lettres khi (X) et rhô (P) ; ces majuscules grecques sont les premières lettres du mot Christ; les lettres alpha et oméga signifient que le Christ est à l'origine de toute chose. C'est un symbole pour le christianisme depuis Constantin le grand, qui croyait en cette prophétie:"In Signo hoc Vinces" (Sous ce signe vous serez victorieux). Constantin a repris sa symbolique en l'inscrivant dans un cercle.

Ce chrisme est souvent inscrit dans un cercle, signe géométrique de la perfection divine.

 Le poisson fait également allusion à l’épisode évangélique de la multiplication des pains et des poissons par le Christ, ainsi qu’à la parole de Jésus aux premiers apôtres : « vous serez pécheurs d’hommes »

Cette croix a une représentation de la tête du Christ en volume 3D, avec un très beau réalisme. Elle a été retrouvée dans une tombe avec des monnaies du premier siècle de notre ère. L'adoration de la sainte croix , ne vient réellement qu'au moyen Age avec les reliques. On voit sur la photo les lettres grecques Αα...Ωω que l'on retrouvera plutard sur le Chrisme avec sur la branche droite le A et sur la branche du dessous le Oméga. Ego sum Alpha et Omega, principium et finis, dicit Dominus Deus, qui est et qui erat et qui venturus est Omnipotens.

gfc                   Tête du Christ

Notre Croix faite de la lettre X qui en Grec est la première lettre du mot CHRIST (χριστός / christós), porte l'alpha et l'Omega à droite et en bas. Le rhô (P) est en haut et sur la gauche il y a un la lettre X ou chi stylisée. (Voir les chrismes avant le Christ)

Voici un chrisme porté en alliance (Alliances de l'évêque Basile de Césarée et de sa femme 4ème siècle, trouvaille dans le même caveau, caveau nominatif funéraire des évêques de Césarée de Cappadoce, actuellement Kayseri en Turquie)

Voir aussi la sainte lance de Longin ou Longinus.

A droite une icône Byzantine de l'Église d'Alexandrie, toile sur plâtre et bois, 1-2ème siècle. On y voit des chrétiens apeurés et craintifs, avec sur la gauche ce qui semble un évêque, peut-être Pamphile de Césarée (à confirmer), qui regardent tous dans la même direction et vers le ciel. La peinture est dans les tons rouges, verts et sépias. Les personnages sont habillés de toges romaines. Le style est du type caricature avec un semblant de réalisme, ce qui n'est pas la coutume dans les icônes de ce type, ou les personnages sont relativement anonymes, sans trait de caractère. Cette icône représente certainement le climat des premiers siècles ou les chrétiens étaient envoyés aux arènes pour être mangés par les fauves pour leur foi au Christ et en Dieu .(ce qui est confirmé par tous les ouvrages des contemporains de cette époque).

Il est impossible de connaître exactement le nombre des martyrs des trois premiers siècles. On peut dans l'ensemble, l'évaluer à plusieurs millions, parmi lesquels on compte trente Papes.

Tacite parle d'une " multitude immense " et les inscriptions des catacombes indiquent fréquemment les lieux de sépulture renfermant plusieurs centaines de martyrs du Christ.

Ces martyrs ont été des êtres humains avec leurs faiblesses : ils étaient de tout âge, de toutes races, de toutes conditions, esclaves ou patriciens, riches ou pauvres, fonctionnaires, lettrés, soldats . . .
On s'étonne souvent que ces persécutions aient pu faire tant de victimes, car il y a une grande disproportion entre les causes et les effets. Il est vrai que dans l'antiquité, la vie humaine avait peu de valeur et pour les Romains, le meurtre de milliers d'esclaves, gladiateurs ou chrétiens, n'était pas considéré comme un crime. Même le Sénat approuvait de tels massacres. C'est ainsi que périrent des millions d'êtres humains, sous les yeux impassibles du peuple Romain à travers les siècles.

L'opinion adoptée par un grand nombre d'historiens aujourd'hui (il faut lire leurs ouvrages spécialisés) est que durant une période couvrant environ trois siècles, les martyrs chrétiens victimes des grandes persécutions romaines, peuvent être "évalués" à plusieurs millions. Comme vous devez le savoir, cela demande très longtemps et beaucoup de travail de recherche, d'étude de textes et de découvertes archéologiques pour que les historiens en viennent à une telle conclusion. Cependant, il n'existe aucune donnée statistique précise, qui puisse nous permettre de retrouver le nombre exacte des martyrs chrétiens durant cette période. Ce que nous savons avec certitude, c'est qu'il y a eu en l'espace de presque trois siècles, dix grandes persécutions dirigées contre les chrétiens, la première ayant eut lieu sous Néron, en 64, et la dernière sous Dioclétien qui fut la plus longue et la plus violente, en 301-305. Elles furent étendues et meurtrières dans l'Empire Romain.

Le récit des grandes persécutions des deux premiers siècles, nous vient d'une part des livres inspirés du Nouveau Testament et d'écrits comme la Didaché ou le Pasteur. Les Actes ou Passions des Martyrs possèdent des détails intéressants. La littérature ecclésiastique étant à peine née, la pensée chrétienne à cette époque était surtout portée sur l'enseignement oral, par la prédication ou la catéchèse. Les chrétiens les plus illustres de ces temps anciens, ont plus tard écrits des ouvrages de circonstances tels que les Épîtres de Polycarpe, d'Ignace et de Clément ainsi que des mémoires aux empereurs. Ces écrits prouvent la persécution contre laquelle ils s'indignent. Il y a aussi les lettres de Pline et de Trajan qui supposent clairement que les persécutions ont fait de très nombreuses victimes parmi les chrétiens. De même, il existe des écrits en provenance de Tacite, qui font référence aux "multitudes des victimes", sans compter les écrits de Suétone et Cassius. Lucien fait lui aussi référence aux souffrances des masses chrétiennes (j'en oublie quelques autres).